L'apesanteur du pétale
Gaïa

La planète d'azur, belle d'être habitée,
Nous la croyons nôtre en toute impunité.
En ce monde, donneurs de leçons et zélotes
De la main invisible se poussent des bottes.
Tu vis maintenant l'instant radieux de l'arche
Où les hommes unis scelleraient l'alliance
Pour la survie dans le respect de l'existence :
Intelligente humanité, choisis ta marque !
Renonce aux compromis et aux atermoiements !
Ils seront si néfastes pour ta descendance.
Le simple animal assurant sa subsistance
Sait d'instinct préserver son environnement.
Pouvons-nous envisager que le globe meure
Et, l'espoir englouti, la peur flotte et demeure ?
Savoir et ne rien faire, en son confort lové,
Ou construire l'arche et Gaïa sauver.
Sommet de Copenhague, décembre 2009
Ce poème a paru dans le recueil Poèmes pour la planète en péril ( Terpsichore) et dans le numéro 53/54 Nos maisons de la revue Étoiles d'encre.
Il fait partie du recueil L'apesanteur du pétale, Éditions Les Poètes Français, 2015.
@ Brigitte Pellat 2011